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Quelles fenêtres choisir pour une maison ancienne ?

Quelles fenêtres choisir pour une maison ancienne ?

Remplacer les fenêtres d’une maison ancienne relève bien plus qu’une simple question d’esthétique ou d’économies d’énergie. Il s’agit aussi d’un véritable défi pour trouver le juste équilibre. Celui qui préserve la cohérence architecturale de la façade tout en gagnant en confort thermique et acoustique. Dès lors, comment choisir la menuiserie adaptée à une vieille demeure ou à un appartement de style haussmannien ? Voici les critères à prendre compte pour une rénovation réussie.

Comprendre les particularités d’une maison ancienne

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En premier lieu, tout dépend de la date de sortie de terre de l’habitation. En effet, les techniques de construction de « l’époque », tout comme les fenêtres d’ailleurs, ont évolué. Selon l’année, fort à parier que votre ancien logement présente des caractéristiques qui n’existent plus aujourd’hui comme :

 

  • des murs mal isolés,
  • des menuiseries d’origine dotées de simples vitrages moins efficaces et pourvues de joints quelque peu délabrés,
  • l’absence probable d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC).

A cause de ce défaut d’étanchéité et d’isolation, un flux d’air circule alors naturellement pour favoriser l’évacuation de l’humidité. En contrepartie, il en résulte davantage de pertes de chaleur, d’inconfort l’hiver et la nécessité de chauffer encore plus l’habitat.

Quelles fenêtres choisir pour une maison ancienne ?

Une bonne ventilation : un rôle encore plus essentiel dans une maison ancienne

C’est pourquoi, vous devez bien comprendre que ce système de ventilation « naturelle » va disparaître lors du remplacement des fenêtres de votre ancienne maison. Raison pour laquelle, après l’installation de nouvelles fenêtres, pourtant plus performantes, beaucoup de propriétaires constatent l’apparition de condensation. Pire encore, des moisissures apparaissent parfois sur les murs. En réalité, ces phénomènes ne traduisent absolument pas un défaut de pose pas plus qu’une infiltration d’eau.

Offrant une isolation thermique ainsi qu’une étanchéité à l’air et à l’eau optimales, les menuiseries récentes suppriment les courants d’air parasites. La circulation, auparavant naturelle, de l’air entre l’intérieur et l’extérieur de l’habitat se trouve considérablement réduite. En conséquence, la vapeur d’eau générée par les occupants (respiration, cuisine, douche…) ne s’évacue plus aussi facilement hors de la maison.

En l’absence de VMC ou de solutions d’aération adaptées, la condensation se crée et s’accumule sur les surfaces plus froides en contact avec l’extérieur. Parmi elles, citons notamment les vitrages, les montants des menuiseries et les murs exposés au nord. Cela se constate particulièrement en hiver avec les différences de températures entre l’extérieur et l’intérieur. Certes, cette buée sur les fenêtres procure une certaine joie aux enfants qui y dessinent des chefs d’œuvre éphémères. Mais il en va autrement pour les parents qui voient se transformer rapidement leur rénovation de menuiseries en taches disgracieuses.

Pour éviter ce désagrément, mieux vaut prévoir a minima, la mise en place de grilles d’entrée d’air hygroréglables sur les fenêtres. Celles-ci adaptent leur fonctionnement à l’humidité ambiante au service d’un renouvellement d’air sain dans l’habitat. Même si dans le cas d’une rénovation, l’idéal reste de repenser, si possible, la ventilation du logement dans son ensemble.

Bon à savoir : pour limiter la condensation, mieux vaut privilégier des fenêtres à rupture de pont thermique, en aluminium ou en PVC, dotées de double ou triple vitrage.

Quelles fenêtres choisir pour une maison ancienne ?

Le type de pose des fenêtres, une étape clé

Quel que soit le matériau (bois, PVC, aluminium mixte), remplacer des fenêtres dans un logement ancien implique différents types de pose. Ceux-ci dépendent, entre autres, de l’importance des travaux souhaités par le propriétaire. Trois méthodes principales, toutes applicables en maison individuelle, se distinguent :

 

  • la rénovation simple à condition que les fenêtres en place soient en parfait état. Elle consiste à installer le nouveau dormant dans l’ancien cadre sans aucune dégradation de l’existant, y compris au niveau des finitions intérieures,
  • la dépose partielle de l’ancien dormant. Dans ce cas de figure, l’artisan effectue une découpe des cochonnets présents sur les montants et remplace intégralement la pièce d’appui en partie basse. Petite précision pour les néophytes, les cochonnets sont de petites parties qui dépassent du cadre de la fenêtre,
  • la dépose totale, c’est-à-dire le retrait complet de l’ancienne menuiserie, dormant inclus. Nécessitant de lourds travaux, cette option présente un intérêt s’il existait avant une isolation intérieure ou dans l’éventualité d’une pose en feuillure ou en tunnel. De plus, en terme de confort, ce type de pose améliore nettement l’isolation acoustique. A ne pas négliger en cas d’hypersensibilité aux bruits surtout si vous résidez en centre-ville.

En appartement, à moins que la fenêtre ne donne sur un balcon ou possède un garde-corps métallique, la dépose totale s’impose. Et cela pour des raisons évidentes de sécurité afin d’éviter tout risque de chute dans le vide, en particulier avec de jeunes enfants ou des animaux de compagnie. D’ailleurs, le Code de la Construction le stipule clairement . Une fenêtre située à une hauteur supérieure ou égale à 90 cm doit obligatoirement recevoir un dispositif faisant office de rambarde.

Parmi les derniers critères pouvant influer le type de pose, mentionnons la volonté de réaliser une isolation globale de l’habitat en même temps que la rénovation des menuiseries :

  • par l’intérieur, auquel cas la mise en œuvre de la fenêtre s’effectue en applique et l’épaisseur du dormant s’adapte à celle de l’isolant,
  • par l’extérieur, compatible avec tous les types de pose.

Il en résulte un meilleur confort thermique et acoustique au détriment, cependant, du clair de jour.

Bon à savoir : selon le type de pose retenu, envisagez l’installation d’un volet roulant associé à la fenêtre. Appelée bloc-baie, cette option vous garantit non seulement une meilleure sécurité mais aussi une occultation optimale.

Quelles fenêtres choisir pour une maison ancienne ?

Maison ancienne en zone classée : quelles obligations à respecter avant de choisir ses fenêtres ?

Si votre habitation se trouve dans le périmètre d’un bâtiment classé, d’un site patrimonial ou d’une zone protégée, des règles strictes s’appliquent. Dans ces secteurs, les Architectes des Bâtiments de France (ABF) doivent valider le remplacement de vos fenêtres.

Afin de préserver l’harmonie architecturale d’un quartier et l’aspect esthétique, notamment des façades, leur cahier des charges impose, par exemple :

  • un matériau précis, le bois en l’occurrence, assorti d’un simple vitrage,
  • des formes spécifiques, comme la fenêtre à mouton et gueule de loup caractéristique des chantiers de type haussmannien,
  • des organes de fermeture d’origine, bien qu’invisibles de l’extérieur.

Ces exigences peuvent sembler contraignantes, voire aberrantes dans un contexte de performance énergétique. Elles n’en restent pas moins une obligation incontournable sous peine de voir votre projet refusé.

Quelles fenêtres choisir pour une maison ancienne ?

En résumé, avant de choisir les fenêtres pour votre maison ancienne, prenez le temps de réfléchir à votre projet dans sa globalité. Entre la ventilation, les contraintes de pose et la réglementation…, chaque détail compte. Pour vous garantir un résultat à la fois esthétique, performant et pérenne, n’hésitez pas à vous rapprocher d’un professionnel spécialisé dans ce domaine. Cela peut vous aider à éviter bien des pièges et des erreurs coûteuses.

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